Je pratique la méditation de façon irrégulière et occasionnelle. J’ai parfois l’occasion de l’utiliser le matin (quand je réussis à me lever plus tôt) pour bien débuter ma journée ou encore le soir, lorsque mon esprit est très occupé et que j’ai du mal à m’endormir.

Méditer, une expérience inédite pour mes enfants

Je ne l’avais encore jamais testé avec mes enfants jusqu’à aujourd’hui. C’est dorénavant chose faite. Laissez-moi vous raconter. J’ai donc demandé à mes enfants de 12 et 17 ans de se prêter au jeu, ils ont accepté. Nous nous sommes installés sur le tapis dans ma chambre. J’ai commencé par leur expliquer que le but était de libérer l’esprit de toute pensée, de faire le vide, en se concentrant sur sa respiration ; que j’allais les guider par ma voix à porter leur attention tour à tour sur différentes parties de leur corps pour finir sur le ventre et la respiration.

Vu que ce n’est pas une activité à laquelle nous avons l’habitude de nous adonner tous les trois ensemble, je ne vous cache pas qu’ils ont été pris de quelques fous rires (et moi avec) avant que l’on ne puisse vraiment commencer ! Chose tout à fait normal et dont il ne faut surtout pas se priver.

J’ai choisi une petite musique appropriée que j’ai mise à volume très bas puis j’ai commencé à leur donner les instructions : leur demandant de fermer les yeux, de se détendre, puis de porter leur attention sur les membres inférieurs et de sentir à quel point ils sont détendus, puis les membres supérieurs, puis la tête et en terminant par la respiration ventrale. Enfin, je leur ai indiqué que, lorsqu’ils se sentiraient prêts, ils pourraient se remettre à bouger doucement les pieds, les mains, la tête, doucement ouvrir les yeux et revenir à eux.

Le tout a duré une quinzaine de minutes.

méditer avec ses enfants, position de méditation

Ressentis après la séance

Mes enfants ont semblé apprécier l’exercice, ils m’ont dit qu’ils se sont sentis aussi détendus que s’ils avaient fait une petite sieste, que c’était agréable. Ma fille de 12 ans a eu un peu de mal à se concentrer sur sa respiration, cela avait tendance à accélérer son rythme et donc ne produisait pas l’effet escompté. Nous avons d’ailleurs testé un exercice de respiration ventrale plus tard et elle arrivait mieux à temporiser son rythme respiratoire en pensant à la phrase «Je pense à autre chose» et non pas en centrant son attention sur les mouvements de gonflement et de dégonflement de son ventre.

Pour ma part, j’ai été ravie de l’exercice parce que cela a été un moment, différent des autres, que nous avons partagé ensemble. Même en étant guide, on ressent soi-même aussi des bienfaits. De plus, cette première initiation à la méditation constitue une approche d’un pan important du développement personnel. J’ai l’intention de renouveler l’expérience et continuer à sensibiliser mes enfants aux bienfaits de la méditation. J’aurais aimé avoir commencé plus tôt avec eux, mais ce sera toujours mieux qu’ils en apprennent maintenant plutôt qu’à 40 ans.

Alors, vous aussi, tentez l’expérience ! La première fois, la séance aura au moins eu le don de mettre votre enfant (et vous par la même occasion) de bonne humeur !

N’hésitez pas à partager votre expérience dans les commentaires. 

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