« Dream big, work hard » ou cultiver le goût de l’effort

Dream big, work hard. C’est une maxime souvent utilisée par les Américains qui signifie « Rêve en grand et travaille dur ».

Ou encore No pain, no gain, on a rien sans rien.

Dans tout domaine, si l’on veut obtenir des résultats, il faut s’en donner la peine.

Pourtant, l’effort n’est pas un penchant naturel. Alors comment cultiver le goût de l’effort chez les enfants ?

1 – Donner l’exemple

Les enfants apprennent beaucoup par imitation. Si l’on veut qu’ils aient le goût de l’effort, il faut que nous-mêmes, parents, l’ayons. Par des exemples simples et concrets, racontons-leur une expérience vécue où nous avons dû surmonter un obstacle pour arriver à notre objectif. Cela peut aller du montage d’un meuble qui nous a donné du fil à retordre au retour sur les bancs de l’école (formation) pour une reconversion professionnelle. Parlons-leur du résultat obtenu et de la satisfaction que cela a engendrée.

En cherchant bien, nous trouverons des exemples divers et variés. Mais attention tout de même à ne pas tomber dans un listing trop long de « Moi, j’ai fait ci… j’ai fait ça… » qui pourrait vite décourager notre enfant/élève voire le dévaloriser.

Pensons toujours bienveillance et humilité.

2 – Lui faire prendre conscience qu’il fait déjà des efforts

Oui, nos enfants (ou élèves) ont déjà le goût de l’effort : se réveiller tôt pour être à l’heure, se replonger dans un cours pour réaliser un devoir, ranger ses jouets, son cartable*… sont des efforts qu’ils ne perçoivent plus comme tels parce que ceux-ci sont devenus des habitudes au fil du temps. Faisons le leur remarquer en listant leurs précédentes victoires et en leur montrant que les difficultés qu’ils rencontrent aujourd’hui ne sont rien d’autre que de nouveaux défis à relever, tout simplement parce qu’ils sont en train de grandir.

* Si ce sont des choses que votre enfant ne fait pas justement parce qu’il n’a pas le goût de l’effort, pas de panique ! Il se lève le matin ? C’est déjà un effort ! Passez au crible sa journée, vous trouverez d’autres exemples.

3 – Cultiver le désir pour l’objectif 

Ce qui peut nous motiver, petits et grands, à faire des efforts c’est de visualiser l’objectif atteint et de ressentir d’ores et déjà la satisfaction et le plaisir qui l’accompagneront. « Je suis fier(e) d’avoir réalisé cela… C’est moi qui l’ai fait! »

C’est une bonne occasion de nous initier nous-mêmes, ainsi que nos enfants et nos élèves à la pratique de la visualisation.

Un petit exercice de rédaction en français ou en anglais pour rêver en grand et travailler dur.

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